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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:28

Mes nuits solitaires

Mille fois retournées

N’atteignent jamais

Cet être que j’aime.

 

Je le touche à peine,

Eperdument blessé ;

Comme le vent la fleur,

J’en extrais le parfum.

 

Plus longtemps que mon corps,

J’éprouverai sa chair

Et mon désir miaule

Pour retrouver sa main.

 

Jusqu’au bout de la vie,

Alors que tout échappe,

Mon âme s’écartèle

Et hurle l’impossible :

Aimer sans fin

Jusqu’à laisser partir.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:23

Ma nuit s’étiole dans ton sourire,

Ne la laisse pas me revenir.

Enfant, j’avais perdu le fil,

J’étais perdu, mon corps fragile.

Depuis, je m’étais dispersé

A la manière des gens pressés.

J’avais couru après le vent,

Couru si désespérément.

 

Mais ton regard croisant le mien

Au milieu d’un monde sans fin

Guérira bien mon corps blessé

Et reliera tout mon passé.

 

Tu es peut être cet artisan

Qui sait réparer patiemment

Mon coeur où il fut arraché.

 

Sais-tu combien je t’ai cherché,

Combien de jours et de chagrins

Il faut verser sur le chemin

Pour trouver les mots et les sourires

Qui peuvent m’empêcher d’en mourir.

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 22:30

 

 

Notre secret est mort et notre espoir aussi

Comme un rêve d’au-delà qui s’écrase juste ici,

Notre cœur est meurtri sur le fil du rasoir

Où il a cru danser sans chuter dans le noir.

 

Toutes les vaines promesses à moitié murmurées,

Tous ces mots aigre-doux se retrouvent emmurés,

Jetés aux oubliettes, enchaînés par les fers,

Ils se taisent désormais et brûlent en enfer.

 

Que nous a-t-il manqué, qu’avons nous donc loupé

Sinon surtout de faire ce que dictait le cœur

 Dans cette impunité qu’est l’infidélité ?

 

Faute d’avoir pu trancher, nos mains se sont coupées,

Sans attendre de pardon mais juste le malheur

De n’avoir pas pu vivre cette belle liberté.

 

Tydé

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 22:25

Que reste-t-il après l’amour,

Que reste-t-il de ses toujours ?

Que reste-t-il après l’ivresse,

Après l’ivresse et les promesses ?

 

« Je t’aimerai, tu m’aimeras,

Et pis voilà, ça suffira,

Avec l’eau fraîche de nos baisers

Pour nous nourrir, nous ressourcer. »

 

Mais la potion peut être amère

A n’être rien d’autre sur terre

Qu’un abandon dans d’autres bras

En renonçant à être soi.

 

Arrive un temps, un contre temps,

Où se demande à qui on ment

A mal être soi, à mal être l’autre

Autant pour soi que pour cet autre.

 

C’est le silence des différences,

Malentendus et contre sens,

Cachotteries, laisser-aller,

Qui, sournoisement, nous fait râler.

 

Le râle d’amour devient une plainte,

Et puis la plainte devient complainte,

De proche en proche, devient reproche,

« Approche-toi que je t’amoche ! »

 

Le cœur alors se fait rancœur,

Et le bonheur proche du malheur.

On passe ainsi sans innocence

De l’indolence à l’indécence.

 

Est-ce le destin ou un chemin,

Ou bien rond-point ou bien la fin ?

Inéluctable impasse d’être deux

Ou  bien défi avant d’être mieux ?



Tydé

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 06:56

Insolite clairière,

Que nous dis-tu de si vrai

De l’esprit d’amour ?

 

On peut aimer autrement,

Chacun à son cœur,

Comme un pacte d’eau et de feu.

 

Comme soleil et pluie,

Sans s’éteindre, sans se brûler,

Ils ont le même ciel.

 
Tydé

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 06:31

L’amour est océan bordé par deux rivages,

incroyable rencontre entre les continents,

l’étoffe dont il se tisse est la source de vie,

et sa matière coule, c’est un sang dans nos veines.

 

L’amour est horizon où le regard s’arrime

pour fixer un chemin dans les courants du temps,

du levant au couchant, il appelle à demain,

à la folle aventure de larguer les amarres.

 

L’amour est un voyage, c’est une traversée,

d’un petit équipage d’un bord de vie à l’autre,

qui commence par un oui et peut-être y finit.

 

L’amour par tous les temps est fabuleux destin,

qui n’en finit jamais de danser et de vivre,

comme la ronde des jours, comme les flux de la mer.

 
 

Tydé

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 23:03


 

Aller toujours vers toi,

Mourir au rivage de tes yeux,

Oublier ma raison derrière ton sourire,

Unir nos souffles pour vivre,

Rayonner de joie ou de souffrance.

Tydé

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 07:01
 

C’est souvent insouciantes,  téméraires et riantes

que les pousses graciles  dans un mouvement agile

s’élancent vers l’azur  le conquérir, c’est sûr.

 

L’arabesque du temps, passant et tournoyant,

tantôt plie, tantôt tord la forme que prend leur corps,

modifiant parfois même  ce que le vivre amène.

 

La force de grandir n’est jamais sans soupirs,

quelques fois jusqu ‘au sang, jusqu’au profond tourment,

compromettant l’envie et torturant l’esprit.

 

Il faut des jardiniers tout plein d’humanité,

des jardiniers du cœur, émondeurs de douleurs,

pour que le plant relève et retrouve sa sève.


Ces paysans de l’âme  ont un regard de femme

quand ils veillent à propos à écouter les maux

qui entaillent les chairs  des surgeons délétères.

 

Les gestes de leurs mains et leurs chants aussi bien,

malgré l’iniquité et la fatalité,

recueillent les plants meurtris pour un peu mieux de vie.


 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 06:44

L’amour est  foi étrange,
Un culte de l’absolu
Aux autels sauvages
Qui fait dieu d’un doux songe
Et  Eden d’un instant.


Il a ses initiés,
Et ses blasphémateurs,
Une foule de dévots
Qui croient encore en lui
Et un charnier rempli
Des victimes de son zèle.


L’amour n'a d’autre éternité
Sinon celle de son rêve,
Ou celle de son combat.
C’est le fil lancé fort
pour s’arrimer à terre
pour trouver son attache
aux matins et aux nuits.


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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 06:40

 

Ils se bousculent un peu,
Se taquinent des yeux
Et bavardent un peu fort.
Ils n’osent pas encore
Se prendre par la main.

 Avec un air mutin,
Ils promènent leurs mots
Comme le long de la peau
Le fait une caresse.

 
Ainsi naît la tendresse,
De l’envie d’un baiser,
De l’appétit d’aimer.


Qu’importe qu’on le devine,
En voyant leur trombine,
Ils passent sans s’arrêter
Comme le vent de l’été
Qui met le feu à tout.


Ils iraient n’importe où
Pourvu qu’un jour enfin
Ils ne deviennent qu’un.


 Leur regard en dit long,
C’est lui qui a raison.

 

Tydé

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  • : Le blog de tydé
  • : A quoi servent les mots sinon à être dits pour opposer aux maux un peu de notre vie ?
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