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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 07:12

Eus-tu peur, eus-tu mal

au départ matinal,

cette peur du linceul,

la douleur d’être seule,

quand ton souffle s’est enfui,

comme perdu dans la nuit ?

 

T’aurai-je donc trahie

d’être loin, insouciant,

en ce matin maudit

qui t’as privé de temps

en recouvrant ton corps

du voile gris de la mort.


J’aurais au moins pleuré,

lentement, en silence,

en sentant ton absence

ainsi nous effleurer,

mais pour croire avec toi

le rêve d’un au delà.

 

Oublierai-je ton amour,

ton sourire, ton visage

quand pour moi, sans plus d’âge,

hors du temps, pour toujours,

je te sais plus fidèle

qu’un soleil dans la ciel.

 

Tout au creux de la vie,

tu seras l’éternelle

qui me tient, toujours belle,

telle une âme infinie,

sur ton cœur de diamant

où je reste un enfant.


Tydé

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  • : Le blog de tydé
  • : A quoi servent les mots sinon à être dits pour opposer aux maux un peu de notre vie ?
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