22 mai 2008
4
22
/05
/mai
/2008
07:15
Farandole hasardeuse, arrogante, éperdue,
peuplée de danseurs nus, d’acrobates et de fous,
un caillou nommé Terre s’ébroue dans l’univers.
C’est l’enfant naturel d’un feu peut-être éteint,
tourbillon de lumière et volutes de ciel,
la vie toute petite y naît pour vaciller.
La flammèche sursaute au moindre coup du temps,
elle ne saurait durer si elle n’est intérieure,
si elle ne devient souffle plutôt que seul vertige.
Si on ne prête au cœur, si on ne prête aux mots,
que l’inconstance du vent, que faiblesse et mensonge,
nos pas pris dans la ronde seront sûrs les derniers.