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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 07:24

Un homme dans un coin,

 Insanités d’outre tombe,

Folie sur le pavé.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 07:22

La vie est belle comme une torture,

Aussi parfaite qu’une imposture,

C’est un bonheur de chaque instant,

Un  grand bonheur qui fuit l’passant

 

La vie est belle comme un éclat

Qui vient crever les yeux béats,

Un bel éclat bien affuté

Qui vient trancher nos têtes butées.

 

Jusqu’à l’horreur, la vie est belle

Jusqu’aux tranchées de champs d’bataille,

Dans la folie ou dans le crime.

 

Comme tous les rêves, la vie est belle

Dans l’injustice et la pagaille,

Chez le bourreau et la victime.

 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 20:37

Le billard cabossé de la vie :
les boules s'entrechoquent,
parfois une bille tombe.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 00:36

Dans le bourbier du pire silence,

Sans retour, ni joie, je m’avance

A chaque pas plus lourdement

Et bien irrémédiablement.

 

Telle la lumière dans un trou noir,

Attirée, piégée, sans espoir,

Mes mots s’effondrent sur eux même,

Infiniment pesants et blêmes.

 

Je ne sais plus te dire « je t’aime »,

Ni vraie prière, ni anathème,

Avec les gestes du quotidien,

Avec le tout des petits riens.

 

Tous ces mots tus assourdissants,

Tous ces non-dits, nœuds coulissants,

Enserrent ma gorge  à en mourir

D’un bel amour qu’on laisse pourrir.

 

Rester sans mot dire ni réponse,

Sans « oui », sans « non », sans réponse,

C’est n’être pas, n’exister pas,

D’une ombre à la nuit pas à pas.

 

Ma bouche est sépulcre et terreur,

J’y suis dans la tombe et l’erreur

Creusant avec mes dents serrées

Un piège aux mâchoires acérées.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:05

Le profond désarroi
d'un beau prince danois
tenant le regard vide

d’un crâne nu impavide

empare parfois mon corps

à l’idée de la mort.

 

L’implacable tranchant,

en passant dans ma chair,

mêlera peur et sang

dans l’esprit qui se perd

et hurle un dernier souffle

avant que tout s’engouffre.

 

J’ai peur de son enfer,

des démons qui déterrent

la mémoire acérée

des serments parjurés,

le reproche sans fin

de mes jours mesquins.

 

Je voudrais le bonheur,

l’insouciance du dormeur,

du dormeur sans image

pour traverser les âges

d’un temps inéternel,

oublieux, incruel.

 

Ou je voudrais la paix

d’un beau ciel azuré

et la douceur d’un Dieu

accroché à ses lieux

comme une boule de chaleur,

de lumière et de cœur.

 

Mais reste l’irrésolu

de ce monde absolu

où s’en vont sans retour

les hommes après leurs jours ;

et reste le désarroi

du beau prince danois.

 

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 07:52

La crise est une bête sauvage,
un prédateur affamé,
un vampire sorti de nos cauchemars.

Avec brualité elle vient frapper
d'un coup de massue, d'un grand coup de barre,
par derrière, sur nos nuques et nos crânes.

Comme un coup de tonnerre,
comme une gerbe d'éclairs,
elle brûle ou innonde nos maisons.

Il lui faudra tant et tant de victimes,
estropiés ou cadavres,
et surtout la jouissance de faire tant d'agonies.

C'est un feu, une forge,
un creuset, un  alambic,
et un nid à phénix.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 07:11

C’était une petite fille qui jouait dans la rue,

elle est morte aujourd’hui parc’qu’il l’avait pas vue,

Il a roulé trop vite dans cette rue de banlieue

où une enfant perdue achevait d’être mieux.

 

Et son papa errait des boulots en chômage,

l’était dans sa cité un bronzé de trop d’âge ;

et le corps de sa mère était déjà cassé

par tous les coups reçus les nuits d’alcool volées.

 

Alors elle vous savez, elle préférait jouer

avec un chiffon sale à l’allure de poupée,

et avec sa poupée, elle était une famille,

 sans le noir à la vie qu’y avait dans sa famille.

 

Et lui c’est pas pareil, c’est pas un fils misère,

il était de ces gens où le confort est frère,

et où l’on est blindé, arborant un portable,

six vitesses et la clim d’une caisse inabordable.

 

Sa survie l’a quittée dans un éclat de sang,

marquant le chiffon sale d’un silence rouge violent

et faisant du visage de la jolie enfant

une absence trop mortelle à l’image du néant.

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 07:55

Mes poches sont vidées,
vidées depuis longtemps,
il n’y reste pus rien,
pas même un souvenir.

Le pavé sous mon pas,
la nuit autour de moi,
quelques airs dans ma tête,
voilà tout mon bagage.

Ma peau paraît trouée,
trouée per la misère,
tout s’échappe de mes mains,
demain aussi s’envole.

 Je deviens un paria
quand je n’ai plus le sou,
condamné au silence,
à la peur, à la honte.

 Je ne résiste plus,
mon corps devient fragile,
comme une feuille séchée
que le vent met en miettes.

Je n’ai qu’à espérer
ne plus rien espérer,
ni salut, ni destin,
bien invisiblement.

Je dois être mon sort,
et mon sort seulement,
en ne prenant mon souffle
qu’une fois à la fois.

Il faut que je n’sois rien,
pour moi ni pour personne,
en oubliant bien d’être,
 j’aurais peut-être moins mal.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 08:32

Monsieur le ciel qui tombe de mon cœur en morceau,

Mes douleurs et mes peines, chaque jour remisées

Derrière le masque gai que j’essaie sans succès,

A chaque battement de cœur, me brisent et me font être.

 

J’vais vivre encore un peu, à peine moi et vivant.

C’est le temps, le long temps de solitude

Om l’on espère l’espoir pour vivre encore un peu,

A peine mort, à peine vrai, simplement esquissé.

 

Monsieur mon cœur a peur d’être lâche, d’être beau,

Perdu dans la bonté et dans la sauvagerie,

Entre le jour, la nuit, le doux et le cruel.

 

J’ai dû le perdre d’antan, le laisser sur la route,

Dans le sein d’une mère, dans les fièvres d’un amour

Ou dans les rêves pourtant où je crois à la vie.

 

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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 11:47

Sommes-nous donc dans l’impasse,

 

coincés au pied du mur,

 

comme vaincus de guerre lasse,

 

craignant feu aux masures ?

 

 

 

M’aimes-tu plus qu’il faut,

 

Est-ce que je t’aime assez,

 

Comment va mon ego

 

Quand nous sommes enlacés ?

 

 

 

Je suis tellement voilé,

 

comme une roue bancale,

 

un faux ciel étoilé,

 

prisonnier à fond d’cale.

 

 

 

Ma liberté n’est pas

 

Ou bien celle d’un caillou,

 

Petite pierre à faux pas

 

  se meurtrissent les doux.

 

 

 

Je fais plutôt souffrir,

 

je n’offre plus d’espoir,

 

quelque chose va périr

 

dans ces folles déboires.

 

 

 

Mes chaînes sont puissantes

 

Puisque faites de ma chair,

 

C’est moi-même qui me hante

 

Comme un être désert.

 

 

 

L’immense pourriture

 

De ma conformité

 

Se donne la devanture

 

D’un confort tout mité.

 

 

 

L’équipage de fortune

 

Affronte cet abîme

 

De lames et d’amertume

 

De fureur assassine.

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