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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:40

On part par liberté

ou par nécessité,

pour survivre au départ

mieux qu’au gré du hasard.

 

On marche tout simplement,

entre exil et asile,

chercher intensément

à être encore utile.

 

On va pour exister,

parfois pour s’éprouver,

pour retrouver le feu

et mieux redire son « je ».

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:39

Ma Belle,

 

Imaginons un instant que les enfants deviennent, non pas ce que nous voulons pour eux,  non pas ce que la parfaite image de la réussite qu l’on projette sur eux, mais l’étrange reflet que nous manières d’agir, de communiquer ou d’être laissent en eux. Supposons alors qu’ils ressentent plus que nous encore toutes nos peurs, nos colères, nos désamours, autant à notre encontre qu’à l’égard des autres et même du monde dans lequel nous vivons. Ce qu’ils percevront alors de nous, plus que nos intentions, nos discours, sera alors leur guide pour nos suivre ou pour nous fuir.

 

Malgré tous nos efforts, nos recommandations et nos interdictions,  ils prendront plutôt exemple, en piochant un peu chez maman, un peu chez papa, dans nos manières d’être et de faire que dans nos chartes de bonne conduite.

 

C’est alors autant à nous de constamment ajuster nos actes et nos paroles, pour qu’ils prennent la direction que nous voulons indiquer comme celle que nous croyons bonne qu’aux enfants de juger si cela est cohérent pour eux.

 

Si nous voulons ainsi que la pugnacité, le courage, la patience,  le respect, la tolérance, la confiance, la solidarité, la sérénité, la générosité et tant qu’autres vertus admirables et désirables accompagnent nos enfants dans la vie, cette compagnie doit être sans doute la notre.

 

Ainsi, c’est ce que nous espérons pour nos enfants que nous avons le devoir d’expérimenter avec eux, pour que l’arc et la flèche tendent dans la même direction. Parlons comme nous voudrions qu’ils parlent, agissons comme nous voudrions qu’ils agissent, soyons comme ce que nous voudrons qu’ils soient, aimons les comme nous voudrions qu’ils aiment. Nous leur devons l’avenir plus qu’ils nous doivent le passé.

 

Si c’est en adulte que nous allons vers eux pour les guider et les soutenir dans le temps où ils grandissent, c’est en enfant que nous avons à entendre le coeur qui bat en eux.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:36

Au commencement,

tout absolument

n’était que maman.

 

Tous mes horizons,

pendant trois saisons,

n’était que giron.

 

A l’abri du monde,

je faisais ma ronde

dans cette rotonde.

 

J’emplissais son cœur,

j’étais sa chaleur,

tout son intérieur.

 

Ce roman d’amour,

malicieux détour,

restera toujours.

 

Du creux de ce sein,

pourtant un matin,

j’ouvre mon chemin.

 

Mon regard s’éclaire,

Mon corps au grand air

se déploie tout fier.

 

Je m’expose au vent,

aux joies, aux tourments,

bien naïvement.

 

Tous mes lendemains

commencent à six mains

dès ce doux matin .

 

Si c’n’est mauvais tour,

merci à l’amour

de m’mettre au jour.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:34

 

Pour naître au monde

et n’être que soi,

il n’est que loi

où coeur abonde.

 

Etre à la vie

par tous nos oui

et crier non

à tous canons.

 

La vie n’est rien

qu’une promesse

qui t’appartient

si tu acquiesces.

 

La vie n’est belle

qu’un peu rebelle,

quand au destin

on donne le poing.

 

Sur notre Terre

frêle et gracile

ne désespère

qu’être inutile.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:32

Il reste ces mots,

Que le cœur n’a pu éclore,

Qui sont fleurs tombales.

 

Tout ce qui fut tu,

Serments ou déclarations,

S’écoule sur nos joues.

 

Le silence est seul,

Maintenant et pour toujours,

Qui dit l’indicible.

 

Les larmes, la douleur,

Frissonnent de poèmes coupés

A nos lèvres muettes.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:28

Mes nuits solitaires

Mille fois retournées

N’atteignent jamais

Cet être que j’aime.

 

Je le touche à peine,

Eperdument blessé ;

Comme le vent la fleur,

J’en extrais le parfum.

 

Plus longtemps que mon corps,

J’éprouverai sa chair

Et mon désir miaule

Pour retrouver sa main.

 

Jusqu’au bout de la vie,

Alors que tout échappe,

Mon âme s’écartèle

Et hurle l’impossible :

Aimer sans fin

Jusqu’à laisser partir.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:27
Une larme de mort accrochée à mon sang

tache ma jolie peau d’une maudite étoile,

paraît le sceau maudit au revers de ma vie.

 

J’avais tant désiré les plaisirs de ton corps,

mais je m’y suis brûlé d’un poison d’amertume

qui me ronge et me nie sous une pluie sanglante.

 

C’est une goutte infecte qui peut-être m’assassine,

c’est un vin aigrelet qui s’épand dans ma couche,

c’est un e mort câline qui menace mes nuits.

 

J’imagine déjà l’uniforme rayé,

les cabanes pourries et l’odeur de fumée.

Là bas, j’irais périr au souvenir d’aimer.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:23

Ma nuit s’étiole dans ton sourire,

Ne la laisse pas me revenir.

Enfant, j’avais perdu le fil,

J’étais perdu, mon corps fragile.

Depuis, je m’étais dispersé

A la manière des gens pressés.

J’avais couru après le vent,

Couru si désespérément.

 

Mais ton regard croisant le mien

Au milieu d’un monde sans fin

Guérira bien mon corps blessé

Et reliera tout mon passé.

 

Tu es peut être cet artisan

Qui sait réparer patiemment

Mon coeur où il fut arraché.

 

Sais-tu combien je t’ai cherché,

Combien de jours et de chagrins

Il faut verser sur le chemin

Pour trouver les mots et les sourires

Qui peuvent m’empêcher d’en mourir.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:20

Les maisons alignées, des maisons d’ouvriers,
Font tout un paysage et toute une cité.
On y trouve la vie parfait’ment  résumée,
Un fatras de destins, tout un monde étalé.

  

 

 

Les façades nous sourient quand elles nous voient passer,
Parfois la porte ouverte et le perron bavard
D’autres fois à l’affût, volets écarquillés,
Un peu comme un village et un peu au hasard.) 

D’un seuil jusqu’au suivant, selon le gré du cœur,
Tantôt on voit un mur, tantôt on sait un pont.
Et c’est alors qu’à deux, se levant de bonne heure,
L’outil à la ceinture, ils s’en vont au charbon.

   

Ces maisons alignées comme grains de chapelet
Aiment à murmurer à l’oreille du voisin
Des « bonjour ! », des « merci. », sur des airs d’amitié
Pour bâtir plus que craindre des enfants les demains.

 

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 06:18

Les liens de filiation

sont la terre nourricière

où plongent nos racines

et d’où sortent nos fruits ;

ils arriment à demain

et appellent à s’élever.

 

Les liens de l’origine

ont d’étranges dénouements,

ce sont des fleurs fauchées

qui, en perdant leur chair,

conservent toute leur âme

et libèrent leurs essences.

 

Les liens de l’invisible,

ces fibres de nos êtres,

se tissent sans cesser,

plus loin que l’horizon,

plus loin que les regards,

 comme un cœur dans nos coeurs.

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